Ka, II (Urbana 7.b)

Cinq Poèmes musicaux
Pour Flûte, 2 Saxophones, Clarinette, Percussion, et électronique.

(nouvelle version de Ka (2007)

Commande du CIP pour l’ensemble Hic et Nunc

La première version de Ka était écrite pour clarinette, cor, violon, violoncelle, percussion et deux synthétiseur en direct. Cette nouvelle version, transcrite uniquement pour des instruments à vent et la percussion reprend l’électronique « d’époque » sans retouches ni rajouts.
Il n’y a pas à proprement parler une réécriture de l’œuvre qui conserve les proportions et le texte d’origine.
Les 5 instruments acoustiques étaient à l’origine amplifiés et mis en espace, sont, dans cette nouvelle version, très légèrement traités afin de tisser le lien entre l’acoustique d’aujourd’hui et la synthèse d’antan (constituée uniquement de modulation de fréquence).
Cette « traduction » du texte original, spécialement réalisée pour l’ensemble Hic et Nunc, a été réalisée grâce au soutien du Centre International de Percussion de Genève.

Le Ka est une sorte de double qui possédait chaque individu dans l’Egypte ancienne.
Le Ka désigne la puissance de création de la divinité, mais aussi les forces de conservation qui animent l’ordre universel.

Pourquoi des poèmes musicaux ? Pourquoi 5 ?
Une correspondance urbaine secrète se tisse aujourd’hui pour moi entre la lyrique, l’épique et la musique.

Point de narration. La rythmique et la métrique sont ici le reflet et le cœur d’une grammaire proche de la poésie pour mieux souligner l’émotion en surface à travers les métaphores musicales.

Le chiffre cinq a une longue histoire. Il est le principal ordenateur. Il organise et synthétise par nature. Pour les Mayas, il représentait le Dieu du Maïs, ce qui n’était pas sans importance, et pour le Japon ancien cinq étaient les orients : La terre, l’Eau, le feu, l’air et l’espace.

Ces cinq poèmes peuvent être ouverts à l’aide d’un mot clé :

  • Le corps
  • Le souffle
  • La vibration
  • La bataille (celle qu’entend Borges dans le germanique ancien, langue riche en bruits d’épées)
  • Les profondeurs des contrastes.

KA, II Cinq Poèmes musicaux I

KA, II Cinq Poèmes musicaux II

KA, II Cinq Poèmes musicaux III

KA, II Cinq Poèmes musicaux IV

KA, II Cinq Poèmes musicaux V


KA, II (urbana 7b),
cinq poèmes musicaux
nouvelle version adaptée pour l’ensemble Hic Et Nunc, pour deux saxophones, flûte, clarinette, percussions et dispositif électronique, création mondiale, 17’, 2008
Commande du Centre International de Percussion de Genève
Interprété par l’ensemble Hic Et Nunc
Direction Rut Schereiner

Fiche Technique
Concert CIP – 8 février 2008

Ka II (Urbana 7 b)
Cinq poêmes musicaux
Commande de l’adamtation par le CIP
Pour le quintette Hic Et Nunc et électronique en temps réel

Instruments :
Flûte (et flûte en sol)
Clarinette (et clarinette basse)
Saxophone I (Alto et Soprano)
Saxophone II (Alto et Baryton)

Percussion : 
vibra – 3 octaves,
Crotales 2 octaves – do5 à do7
3 cymbales suspendues (rides G, M ,P)
Tam Tam (grave)
2 Bongos
2 toms
Grosse Caisse
1 Timbale (1)
2 maracas (avec un feutre pour le jeu sur les peaux et cymbales)

Technique :
En remplacement des deux synthétiseurs SY 99  (originaux dans la partition de Ka , cinq poêmes musicaux, commande de l’Etat Français composée en 1994)

Un ordinateur équipé de Max MSP (Mac Intel de préférence)
Une Interface comprenant 4 sorties (6 dans l’idéal)
Une console numérique (6 entrées – 4 ou 6 sorties)
4 HP de sonorisation de haute qualité (6 dans l’idéal)
Une interface midi – Pédale et petit clavier (à côté du chef) pour le déclenchement des séquences.
Microphonie pour l’ensemble (un couple pour la percussion)
Amplification et entrée dans l’interface pour le traitement du son.
Un ampli casque et un casque ou oreillette pour le chef – poru le clic track.

Luis Naón
20 décembre 2007


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