Saint Nitoca (Neither good nor bad girl)
For mezzo-soprano, clarinet, saxophone, viola, bandoneon, double bass, piano, percussion and voices (live or recorded).
Based on writings by Yves Pagès
Commissioned by Musique Nouvelle en Liberté.
copyright Gérard Billaudot Editeur (2002)
The musical organization follows the logic of the text. Concordantly, author and composer propose a response alternance between the spoken voice and the musical situations. By its character, it is similar to an opera text hand.
The prerecorded, and almost radiophonic, spoken text has an explanatory formal function, as a recitative text would have, and Miss Didascalia is the character which adopts it.
The imbrication of texts from Miss Didascalia and from erotic ads (also voiceover) with the music, arias and laments, emphasises the hiatus in the representation of this imaginary peepshow in which the play’s scene becomes.
The action in the opera is linked to the story it tells, to this subtle thread over which the music is expressed.
Here, in Santa Nitoca, delimitation doesn’t exist, everything is concentrated on a single character, with her richness and ambivalences, who has the habit of expressing herself with her body and not with her voice.
This situation produces scenic moments in the verge between theatre and music, with a strong focus on the sound proper.
Half way between a song cycle and a sung monologue, the play’s development shows a series of dramatic situations with a chamber opera aroma.
Introduction et Complainte 1 (intérieur)
instrumentale et électronique – Elle place le contexte musical et la texture sur laquelle évoluera notre héroïne.
Puis :
Autour d’une voix , mobile et pouvant évoluer sur la scène
Quatre points fixes (chef – piano – percussion et bandonéon)
Quatre points mobiles (clarinette, saxophone; alto et contrebasse)
Quatre points absents ( les haut parleurs ).
Peep show 1 (extérieur)
sur un fond de blues
Un trio soufflant et l’alter ego de la voix (l’alto)
Sur fond des trois harmonie tempérées.
Petites annonces 1 (aparté – quasi récitatif puis a capella)
La voix de Nitouche récite (plainte du tango renouvelé, Polaco Goyeneche et Piazzolla ultima curda, sommet de musique populaire et musique de chambre) accompagnée par des échos lointains des enceintes mâles.
Nitouche ferme le bal a Capella.
Peep show 2 – (aria)
Percussion-Piano-orchestrés par les vents sur une litanie de corde solitaire bandonéon accompagnateur et voix chantante.
Ici le blues fait place au rythme et rapidement le madrigal pointe à mi-teinte.
Petites annonces 2 (où l’on découvre la nature philologique de Nitouche)
Nitouche se lâche, collectionne les annonces en langue étangère “Heilgymnast”, “Signore maturo et pulito” “Maladoï mushina vatchkah”
Surimpression harmonique d’un quatuor non tempéré sur un trio bien tempéré.
Complainte 2 (triste-intérieur)
Vals – Tango – vocalité triste Seize ans de trop.
(Vibra saxophone piano) d’une part
(Saxophone bandonéon) célèbre Mulligan Piazzola.
Complainte 3 (expansive puis grave)
La parole est aux soufflants
La voix s’imprime sur le souffle du trio clarinette, saxe et bandonéon, entrecoupée et incitée par un rythme décomposé, qui déboîte. Le triste revient, et pour finir avec le monodrame sur un fond de Répondeur érotique : le mirage électroacoustique, l’espace se met à parler; Une communication transversale et téléphonique apparaît qui nous échappe à tous.
Sainte Nitouche I
Sainte Nitouche II
Sainte Nitouche III
Sainte Nitouche IV
Sainte Nitouche V
Sainte Nitouche VI
Sainte Nitouche VII
Sainte Nitouche VIII
Under the warm impulse of Luis Naón, this text, in the shape of a script, is the fruit of a paradoxical mechanism from its beginning. The challenge consisted in giving her own voice back to the female character who, ordinarily, is enclosed in a total muteness: the heroine is a Peepshow worker. Her pseudonym (Fingida [mocked] or Finta Nitoca) betrays the occupational hazards: to offer a body as a spectacle to the ambushed glares behind the untinted blind mirrors. To this abstract, unrealized image, as it is an alibi for all the other senses (tact, smell, and mostly audition) we tried to add a sort of aloud stream of consciousness.
This intimate singing which, freeing itself, passes through to the other side of the woman-object mirror, conveys many ambivalences: at the same time it is attraction and repulsion, a calling and a rejection, furor and voluptuosity. This singing is also innervated by the sexual identity crisis of our times. It is, finally, inhabited by the contemporary “ritornellos” of the commercial pseudoerotism; the pink ads, erotic phone calls, etc.
It is as if an immense vocal messaging was trying to confine us, to systematize and stereotype “indirect talks”, the desire counterpoints that “Nitoca” would have made us barely touch with the tip of her voice.
Yves Pagès
Sainte Nitouche. Livret – .pdf
CD Sainte Nitouche & Satellites
Luis Naón, musique
Yves Pagès, texte
Agnès Sourdillon, récitante
Sylvia Vadimova, mezzo-soprano
Ensemble Diagonal
Rémi Delangle, clarinette
Géraud Étrillard, saxophone
Cyprien Busolini, alto
Simon Drappier, contrebasse
Marisa Mercadé, bandonéon
Jean Fessard, percussion
Jean-Marie Cottet, piano
Rut Schereiner, direction
& Satellites
Prises de son : Laurent Codoul, Camille Lezer – La Muse en Circuit
Version transaurale des parties électroniques : Jean-Marc Lyswa – Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris – Service audiovisuel
Mixage et Mastering : Laurent Codoul
Senderos… que bifurcan, pour saxophone et sons fixés (2002 – 2003) Diabolus urbanus, pour alto et sons fixés (2000)
Clairière, pour clarinette et sons fixés (2002)
Géraud Étrillard, saxophone
Cyprien Busolini, alto
Philippe Berrod, clarinette
Senderos… que bifurcan, commande de la société Selmer. Dédié à Claude Delangle.
Diabolus Urbanus, commande de l’état et de l’INA-GRM. Dédié à Ana Bela Chaves.
Clairière, commande de La Muse en Circuit, Centre national de création musicale, avec le soutien
de l’état. Dédié à Philippe Berrod. de l’Etat. Dédié à Philippe Berrod.
Ces trois pièces “satellites” restituent un espace élargi (dit transaural) qui propose une image spatiale proche de l’original
en cinq canaux lorsque l’auditeur se place dans l’axe situé entre les deux hauts-parleurs.
Sainte Nitouche (la flle ni bien, ni mal)
© 2002 by GÉRARD BILLAUDOT ÉDITEUR
Senderos… que bifurcan URBANA 19
© 2006 by GÉRARD BILLAUDOT ÉDITEUR
La vidéo de Sainte Nitouche : à regarder