Blister (2019)

(action bellico-psichiatrique)
Pour récitant, soprano, saxophone alto, bass fretless, percussion, électronique et images vidéo.

Sur des textes de Martin Dubini

L’origine de ce pari est de reprendre de nouveaux chemins pour une forme scénique. Le  TACEC (Teatro Argentino de La Plata), nous a confié cette aventure.

Personne ne sait si l’opéra est toujours en vie, mort ou à l’agonie. Que se passe-t-il lorsque l’on propose une la cohabitation d’un texte, d’une musique, des images ? Se quoi s’agit-il ?

La proposition de Blister, est, pour commencer un dispositif dans lequel les trois formes artistiques partagent un espace, une ébauche de sens, une ellipse.

Sur scène, le quatuor, composé d’une voix de soprano, un saxe alto, une basse fretless et une percussion, compte sur l’action invisible d’une électronique qui se déploie dans l’espace et une vidéo bien visible. Les musiciens commentent ou s’opposent à la sémantique des textes dits par un acteur / récitant.

Si la musique occupe la scène, polluée délibérément par des images (images poubelle), la voix parlée provient de différents lieux aussi réels qu’imaginaires.

Tout ressemble au bord supérieur d’une tranchée mais nous ne savons pas de quel côté de celle-ci nous sommes. Il y a une diffuse distinction dans le statut des détonations. Il s’agit de plusieurs manières de ne pas traverser une frontière pour poursuivre ainsi la chute.

Créée au TACEC – Teatro Argentino de La Plata le 11 juillet 2019.


Récitant : Martin Dubini
Images : Leonardo Balistrieri
Soprano : Maria Bugallo
Saxophone : Bera Romairone
Bass fretless (et guitare) : Juan Negri
Percussion : Bruno Lobianco